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dimanche 15 janvier 2017

La fenêtre de Dieu

Titre : La fenêtre de Dieu
Auteur : Cédric Blondelot
Genre : Science-fiction
Synopsis : De l'autre côté de l'Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l'incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu'il chLeiait sur Le Monde et pissait sur L'humanité, un couple le trouva et l'adopta.
Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n'en a plus. Il l'a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie.
Sa vie bascule tandis qu'il fume une cigarette dans les toilettes d'une piscine. Il n'en sortira jamais.
Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
L'impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné. 

Ce livre est tout simplement un ovni. La preuve, au moment où j'écris ces mots, je ne sais pas vraiment dans quel genre le classer. Il faudrait inventer un terme pour lui tout seul. Faute de trouver mieux, je mets Science Fiction en suivant amazon. 

Dès les premières phrases, on se demande où on est tombé.  Vous en connaissez beaucoup des livres qui commencent en parlant d'une vache, vous ? Moi, c'est le premier. Quand on se lance dans cette lecture, au début on se demande, mais alors vraiment, quel est le rapport avec ce Tolbiac Juillet dont parle le résumé. J'ai forcément été intriguée. D'autant plus que quand on quitte la vache, ce n'est pas tout de suite pour rejoindre Tolbiac. Et non, on se balade encore. Quand les choses s'imbriquent les unes dans les autres, moi je dis tout simplement chapeau. Il est rare pour moi de ne pas deviner ce genre de truc mais là, je me suis laisser porter et c'était tout simplement parfait.

Tolbiac est un personnage attachant et drôle, on ne peut qu'apprécier ce moment avec lui. Même si il est complètement perdu. Au sens propre comme au figuré.

Et puis il y a la plume de Cédric Blondelot. Piquante et tellement agréable. Cette petite touche de cynisme que j'aime retrouver de temps en temps dans mes lectures. Bref, il faut lire ce livre ne serait-ce que pour découvrir le style de Cédric.

Petit plus pour moi, avoir retrouvé tous ces petits lieux que je connais. Quand je lisais que Tolbiac se dirigeait vers la gare de l'est, je me disais mais non quand même pas... Mais si, il prend le train en direction de Provins que je prenais tous les jours pendant 3 ans. Pire ! Il descend à la gare de la ville où j'ai vécu. Et comme si c'était pas suffisant, je travaille dans la même ville que Zéphyr -pour savoir qui est Zéphyr, lisez le livre !-. C'est toujours magique pour moi de lire des livres qui se déroulent dans des lieux que je connais.

Pour résumé, je vous conseille de lire cette petite pépite de l'auto-publication et de partir à la découverte de Tolbiac !

"Qu'à cela ne tienne, Erin se tâta l’entrejambe, aujourd'hui elle avait des couilles."

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